Au printemps 2018, sous l'épaisse voûte des arbres menant au rucher, des dizaines de boîtes vides s’entassent, vestiges de ruches encore grouillantes il y a quelques mois. Le constat est désastreux pour Fabien Van Hoecke, apiculteur installé à Saint-Aloué (Morbihan). Sur les 411 colonies d’abeilles, il ne lui en reste que 57 viables. 86 % de ses ruches sont perdues. Des pertes qui se chiffrent en plusieurs dizaines de milliers d’euros. 

Fabien n’est pas le seul à faire face à une telle hécatombe. Partout en France, les syndicats d’apiculteurs recueillent des témoignages similaires. En cause selon eux, l’utilisation massive de pesticides agricoles, les néonicotinoïdes.

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A bout de souffle, les apiculteurs espèrent rencontrer le président Emmanuel Macron. Ils veulent lui demander de déclencher de toute urgence un plan de soutien exceptionnel aux apiculteurs sinistrés et de restaurer un environnement viable pour les colonies d’abeilles et les pollinisateurs.

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